Je fais des essai pour déterminer quel type de verdaccio je vais utiliser principalement dans mes sous couches.
Cennino Cennini nous indique de prendre une fève d'ocre pour une lentille de noir et un tiers de fève de blanc. Il y ajoute parfois du cinabre (vermillon de sulfure de mercure, hypertoxique : vous y pensez vous êtes déjà malade !)
J'ai fait des essais de palettes uniquement pour ce verdaccio. Ce n'était pas simple : quel blanc et quel noir utiliser ?
Les blancs de zinc et de titane diffèrent surtout par leur qualité couvrante : pour des nuances nombreuses, le zinc va bien ; il tend à mieux conserver les températures chaudes de l'ocre jaune. Le blanc de titane permet des corrections un peu plus rapides, mais donne des dégradés d'ocre assez ternes, suffisants pour une sous-couche ?
Les noirs en lice sont celui d'oxyde de fer et celui de spinelle. Ce dernier est le noir total : même à l'huile il ne réfléchit rien ; c'est un fonceur de première, à doser prudemment ! Le noir intense de l'oxyde de fer est bien aussi, donne une température très légèrement chaude.
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Certains peintres du quattrocento utilisaient une argile verte, que j'ai pu me procurer (Terre verte de Vérone authentique c/o Kremer). Je l'ai testée il y a quelques semaines avec bonheur sur un portrait
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