Bilan
Le propos de cette session |
Force m'est de constater que j'ai une façon de travailler qui n'est plus tout-à-fait de l'aquarelle, pour cause de matériaux différents, proches de l'huile, sans pour autant que je souscrive entièrement à l'usage des pâtes très opaques propres à cette dernière technique.
Ce que je remarque aussi, c'est que je peins autant que je dessine sur ma surface.
Donc, de très grands aplats proches des lavis d'aquarelles -mais ici ce sont des glacis et des vellature- et des interventions translucides voire semi-opaques faites en tracés et touches brèves ou sinueuses, assez graphiques en tout cas. De quoi faire frémir les peintres-pâtissiers des XXème et XXIème siècles ;o)
Toujours est-il que je veux prendre bien conscience de cet état de fait et accepter dès lors de libérer carrément et inconditionnellement ma touche de pinceau (ou chiffon, doigt, stylet, crayon, etc).
Sans tomber dans la pose, le sur-jeu de style, les pathétiques effets de manche.
Voilà pour la forme. Provisoirement ?
Quant à l'évolution du fond de chaque image, voyons les une après l'autre.
Marie
A-plats et graphismes |
> NB <
Bien marquer les accents lumineux sur le flanc du sein et le fond ;
Ne pas louper le modelage de la main, sans sur-travailler.
Marthe
sous-couches (suite) |
> soit je détrempe à chaque fois la surface, rendant la gestuelle du pinceau invisible ou presque ,
> soit, avec la même vellatura, je passe de petits coups de petit petit-gris presque essoré.
Le désavantage du premier réside essentiellement dans les temps de séchage : 5 minutes de peinture pour 1 heure de séchage, voire plus si le papier gondole...
L'avantage du second procédé est essentiellement la présence visible et probablement vibrante des coups de pinceau, ce qui ajoute le dynamisme nécessaire à cette monumentale et sculpturale Marthe ; bien sûr, les temps de séchage réduits sont bons à prendre... :o)
Il suffira de préparer trois teintes de rouge avec blanc de tizinc et quelques nuances d'ocre doré et de tob pour que le tour soit joué...
Résultat
Marie
Chevelure a tempera ; ni aquarelle, ni huile ! |
Merveilleuse expérience de pinceau libre ou plutôt, dans mon cas, libéré.J'ai travaillé la chevelure avec des glacis ocre doré, toujours avec du médium maigre.
Marthe
J'ai réunifié en le bleutant le fond ; j'ai réchauffé le corps de glacis ocre doré et donné quelques lumières à l'aide de vellatures de tizinc + ocre doré [voir image "sous-couches (suite)"].Je garde le long travail sur le corps pour la prochaine session, qui sera la neuvième.
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